http://www.youtube.com/watch?v=ByGLexV75aw&feature=youtu.beB
: Contexte et Enjeu culturel
« L’existence d’une égyptologie africaine, seule, permettra grâce à la connaissance directe qu’elle confère de dépasser les théories frustrantes. Et seul l’enracinement d’une pareille discipline scientifique en Afrique noire amènera à saisir la conscience culturelle que nous voulons susciter, sa qualité, son ampleur, sa profondeur, sa puissance créatrice
« L’Africain qui nous a compris est celui- là qui, après la lecture de nos ouvrages, aura senti naître en lui un autre homme, animé d’une conscience historique, un vrai créateur, un prométhéen porteur d’une nouvelle civilisation et parfaitement conscient de ce que la terre entière doit à son génie ancestral dans tous les domaines de la science, de la culture et de la religion ».
« CHEIKH ANTA DIOP, Civilisation ou Barbarie » (Paris. Présence Africaine, 1981).
ESPACE
TEMPS
Chronologie
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5000 4000 3000 2000 1000 520 O 1000 1996 2000
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Prédynastique nagada A.E M.E N.E Cambyse, Grec JC Romain Turc Arabe
+ 7000 ANS
-
Conscience historique
Sept milles ans d’événements culturels que la conscience collective doit intégrer
INTRODUCTION
C est quoi
l Egypte !
- HISTORIQUE
Le Nil est un don de l’Egypte. Long de plus de 6000 km, prenant sa source dans les Pays des grands lacs à “NYANZA” ( lac en Français ), rebaptisé “ Lac Victoria” par l’ Anglais John Speeke en 1858.
Après les grandes pluies, les lacs des montagnes de la lune déversent leurs trop plein d’eau, que le Nil emporte en sillonnant, toute la vallée de l Ouganda, de l’Ethiopie, du Soudan, et enfin de l’Egypte. Il est, le Nil blanc quand il quitte le nord de cette chaîne de montagne du RUWENZORI, où se trouve le sommet le plus haut de l’Afrique; le KILIMANDJARO ; où LA MONTAGNE DE LA LUNE (ou des esprits ?) en KI .SWAHILI, RUWENZORI en BUGANDA .il rencontre à Khartoum le Nil bleu, provenant du lac Tana là ou les premiers hommes ont vécu et là où on a découvert le squelette de LUCIE. il traverse une dernières fois Méroé l’ancien capitale de la Nubie première, et de la 1er à la 6ème cataracte il dépose son limon noir sur le bord de l’Egypte (Kmt, la noire) avant de se jeter au sud dans la mère méditerranéenne, pour les africains le nord d ‘une rivière est là où vient l’eau et le choix des points cardinaux pour l’orientation n’est qu’une question de convention
. C’est après le début de la grande sécheresse du Sahara que les Africains qui vivaient au Sahara se sont rabattu vers ce grand fleuve. Ils ont rejoint ceux qui venaient du nord et du sud et qui vivaient au bord de cette parcelle de terre sacrée de moins de 40 km de large ; ils devaient comprendre le “langage” de ce fleuve mythique qui dépose son limon noir après une inondation de quatre mois et que les paysans vont utiliser pour leurs semailles, c’est ainsi que l’agriculture va être inventée par wsir OSIRIS c’est , elle qui sera la base de la civilisation KEMITIQUE.
C’est en revenant de son périple mondial ou Wsir (HAWSAR ?) ou OSIRIS en Grec diffusa la technique de l’agriculture au reste du monde qui utilisait encore la cueillette et la chasse, qu’il fut tué par son frère Seth. (sT) mis en morceau, il fut reconstitue par ISIS (ST) sa femme et soeur. Il descendit aux enfers pour ressusciter les bien heureux, ce mythe va accompagner l’Egypte tout au long de son histoire
Très tôt, les problèmes se sont posé au nivaux de la délimitation et des marquages des champs limitrophes l’inondation passée, la redistribution des terres cultivables devenait problématique, les souverains ont, donc demandé aux scribes et aux savants de trouver un système qui permettra de s’y retrouver. Ainsi va naître la GÉOMÉTRIE.
Les Egyptiens ce sont organisés en quarante deux spt Nomes ou provinces en romain, de titulature totémique (Le Tama, des éléments qui compose la nature, le minéral, le végétal, l‘animal, etc.) Il y avait des “SPT” de l’épervier, de l’éléphant, du crocodile, du mure blanc, de la foudre du laurier rose, du veau, la vache, etc... A la mort de son père (WSIR), hr ( Horus le vengeur de son père? ) va inaugurer la royauté des Dieux ( les dieux gouvernent l’Egypte ?) représenté assis sur le trône de l’ Egypte il va inaugurer la royauté céleste en Afrique et d’après la constellation de “Dendera,” la position céleste pouvait légitimer le gouvernement de ceux qui avait la même correspondance totémique que le signe zodiacale du moment , ainsi a été assuré à tour de rôle, le gouvernement du pays. Mais leurs rivalités apportèrent des troubles, au pays des Dieux. Mènes (Narmer,?) va pacifier le pays, après avoir livré plusieurs batailles il, réunira l’Egypte sous la double couronne celle de la blanche et de la rouge, celle du roseau et de l’abeille, celle de la haute et de la basse Egypte et pris pour capitale MEMPHIS (la blanche).
ECOLE DIOPPIENNE
Jusqu’à présent, on ne connaissait l’égyptien ancien que par une approche extérieure et, c‘est la découverte de CHAMPOLLION le JEUNE qui partant d’une comparaison des trois langues gravées sur la pierre de Rosette, le Grec, le Démotique ,l’Hiéroglyphique, et sa connaissance du Copte qui lui ont permis de traduire les hiéroglyphes; par une méthode de proche en proche et de substitution de voyelles . Les égyptologues lisent et traduisent les textes kemitiques ;
Néanmoins, les méthodes proposées pour l’apprentissage de ces hiéroglyphes restent très archaïques. Et très austères et leurs interprétations demeurent, aussi inaccessibles a la pensée rationnelle européenne. Il existe une différenciation lors des traitements des textes, gréco-romaines et ceux de l’égyptien ancien une rupture y apparaît, car l’écriture est le véhicule d’une langue, donc d ‘une culture .il n’y pas de postérité directe de la littérature égyptienne dans la littérature européenne a part quelques imitations des récits et des enseignements bibliques.
Pourtant les travaux très importants laissés par plusieurs savants comme ceux de Sir Alan GARDINER, DE BUCK, CHAMPOLIION LE JEUNE, K; SETHEE; A. W. BUDGE LEFEBVRE, SAUNERON, J.LECLANT, YOYOTTE, etc.. Ont Contribué à la connaissance de la langue égyptienne
Mais, jusqu’ ici on ne connaissait que l’approche de ces écoles occidentales qui proposaient des comparaisons avec le mythique chamito-sémitique, l'Indo-européen, ou le Sémitique, ces écoles n’ont jamais voulu prendre au sérieux les travaux de l’école Africaine.
Après les travaux de L.. Homburger (sa comparaison de l’égyptien Ancien avec les langues africaines,). Cheikh Anta Diop, et l’école Africaine, partant de l’intérieure apporte des arguments qui non seulement éclairent un peux plus la langue pharaonique mais encore, permettent d’élaborer et de proposer une syntaxe et une grammaire beaucoup plus méthodique pour l’apprentissage et l’interprétation des hiéroglyphes. Les travaux de Cheikh Anta Diop, et son école avaient déjà un écho au Caire en 1974 ou SAUNERONT, voyait l’intérêt d’une approchent linguistique Africaine.
Depuis Napoléon, les écoles européennes étaient déjà divisées sur l’apport de l’Afrique noire à l ’Egyptologie classique. Pourtant, c’est sur la terre africaine qu’est née, la civilisation des pharaons il semble évident qu’on aurait dû commencer à faire une comparaison exhaustive sur les langues des peuples qui ont vécu sur cette terre et qui ne l’ont jamais quitté. C’est peut-être parce que Les égyptologues ne connaissant pas l’africanisme et les africanistes à leur tour ne connaissant pas l’égyptologie,
En plus des préjugés, que nous avions assisté à toutes sortes de gymnastique intellectuelles, dans les terminologies. Les choix des iconographies subjectives, les nées brisées des statues, matériaux détruits , ou mis en réserves,. Interprétations hasardeuses ect...
Il est aussi vrais que l ‘école Africaine se différencie par son approche. Partant de l’intérieure, elle se situe dans une continuité culturelle temporelle et spatiale, il n’y a pas de rupture épistémologique. Pour elle la culture pharaonique est une culture Africaine,, les hiéroglyphes font partie du langage et des concepts des langues africaines comme les Chinois et leurs idéogrammes , les Européens et les phonétiques du linéaire A et B des gréco-romaines, les Hindous, les Arabes et leurs calligraphies ect. C’est pour cela que les africains semblent être a l’aise là ou d’autres rencontrent des difficultés, et c’est l’identification des objets culturels familiers qui ont emmené les africains être s’intéresser à l’égyptologie (et non la recherche d’un passer glorieux mythique).Et les Medou-Neters font partie de cet espace culturel africain.
La linguistique historique apporte un éclairage nouveau sur ce qu’à, on peut appeler le “paléoafricain” ou le “negro africain” de C.A. Diop ,de Th. Obenga et de L.. Homburger4 (qui est l’état antérieur des langues africaines). Si la linguistique synchronique étudie le système le système d’une langue, tel qu’il fonctionne à un moment donné, la linguistique diachronique son évolution, d’après Obenga s'est la méthode comparative qui permet de restituer les grandes lignes du “négro-africain”, par les sons (phonétique), les formes des mots et de la grammaire (morphologie, vocabulaires)
Ex; Ancien Egyptien : bw nfr hpr m bw bin (5
Walaf : bw rafèt mel ni bu bôn
Autres exemples les formes interrogatives avec ces cinq manières différentes de formuler l’interrogation “quoi ?” “qui ?” “ ou “ ? “comment ?”, “quand “ou les similitudes des phonèmes et concepts usuels qu’on ne peut pas emprunter à d’autres peuples tels que « le soleil , la maison ,le visage , la nuit, » ect...
Ont peu identifier des paradigmes précis de ce paléo africain, exemple toutes langues africaines énoncent la même expression pour dire « où habitez vous ? Cela se dit : “être assis vous où” “Ou êtes-vous assis ?” »
Habité, c’est s’asseoir quelque part, les Dieux sont souvent représentés assis dans les temples, le maître est représenté assis dans sa maisonnée, ces scènes apparaissent sur les parois des tombes et sur les stèles, ou encore les notions comme allez à l’avant nous donnent “aller a la figure” ou “à la tête “ le signe idéographique, montrant la tête d’un animal ou d’un homme.
Nous pouvons parler d‘une syntaxe à l’africaine, avec au début
d ‘une phrase un mot action “le verbe” qui énonce l’événement souvent avec des “consonnes phonèmes” semblables
Ex : saisir
kef Walaf
kf Egyptien
keh Copte
kuè Duala),
Ensuite le mot qui commande l’action le “sujet” et enfin le mot qui subit l‘action ou les conséquences de l’action “le complément”. Ce qui nous donne ce paradigme.
Verbe sujet complément (Ancien Egyptien et négro-africain)
Pour
Sujet verbe complément (gréco-romain et Langues Occidentales)
`
2.1 CHRONOLOGIE II (SOMMAIRE)
Période Prédynastique
Période de Nagada I -- 4500 --3500
Sceaux royaux inscrits sur les jarres des marchandises et matériaux commercialisés;
le nom du pharaon apparaît en pictogramme.
Période de Nagada I -- 3500 -- 3100
Emploi des hiéroglyphes dans l’art royal commémoratif, manches des couteaux massues, palettes, brûleurs d’encens, identification de la couronne blanche et rouge (*) les seigneurs de la bière, et leurs brasseries,
Période de Nagada I I I -- 3100 --3000 (protodynastique)
Dynastie 0 début de l’écriture ( énoncés titres) (*)
ÉPOQUE PRE-THINITE ET THINITE
1° et 2° dynastie -- 3100 --2700
La haute et basse-Egypte sont réunies sous la double couronne celui du Roseau et de l’Abeille du sceptre de Mènes (Namer, Mani, Mwani?), la naissance de l’institution politique et religieuse, progrès du calendrier, des hiéroglyphes, des travaux d’irrigation, usage du granite, outils et d’ armes en cuivre et premier traité de chirurgie connu, la fondation du pouvoir de Memphis
ANCIEN EMPIRE
3° à 6° dynastie --2700 --2200
Les pharaons DJOZER, KHOUFOU, KAFRE, MENKAHOR, la métallurgie, l’ivoire, le bois, la faïence, les grandes pyramides, épanouissement dans tout les domaines, l’importance du dieu soleil RA , les textes des pyramides. etc...
PREMIÈRE PÉRIODE INTERMÉDIAIRE.
7° a 11° dynastie --2200 --2060
Démembrement de l’Egypte en petits états rivaux. Chaos politique et sociale, guerres confuses entre le pouvoir héracléopolitaine de basse et de la haute -Egypte (révolution osirienne), pillage des pyramides, texte des sarcophages etc..
MOYEN EMPIRE.
11° ET 12° dynastie --2060 --1780
Renouveau du Culte d’ Osiris (wsir) période classique des égyptiens, réunification, de l‘Egypte par MENTHOUHOTEP II, capitale THÈBES renaissance et floraison culturelle.
DEUXIÈME PÉRIODE INTERMÉDIAIRE.
1780-1555
Décadence de l’autorité centrale invasion des HYKSOS dans le delta
NOUVEL EMPIRE
18° à 20° DYNASTIE --1555--1080
AHMÈS chasse les Hyksôs les grands souverains,THOUTMOSIS, AMÉNOPHIS,
TOUTANKHAMON, RAMSÈS, HATSHEPSOUT, AKHNATON, HOREMHEB, artisanat et littérature florissante, le monothéisme d’Akhnaton, le livre des morts, les temples de Karnak, Louxor, Abou Sim bel....;
TROISIÈME PÉRIODE INTERMÉDIAIRE.
21° au 24°dynastie 1080-- 775 AV-JC
ÉPOQUE DITES COUCHITIQUE
25° dynastie --775--672
PIANKHY, CHABAKA, TAHARQA, encouragent l’étude historique du passé, imitation des arts anciens, perfection de la gravure sur pierres essence culturelle, le néoréalisme, fonte du bronze parfaite.
BASSE ÉPOQUE.
26ème dynastie --672 --525
NÉKAO, PSAMMÉTIQUE, mise à sac de Thèbes, inventions des Assyriens
Première et deuxième domination PERSE
26° 30° dynastie --525 --332
Le Boeuf Happy, CAMBYSE, DARIUS.
ÉPOQUE PTOLÉMAÏQUE. --332 --30
Conquête des Grecques ALEXANDRE LE GRAND, LES ROIS Ptolémées, Cléopâtre. La reconstruction des temples de Philae, Edfou, Kom-Ombo, Dendérah
ÉPOQUE ROMAINE --30 +337
NAISSANCE DE JÉSUS-CHRIST
+395 dernières inscriptions hiéroglyphiques connu.
Fermeture du temple de Philae par l ‘empereur Justinien
La dernière inscription des hiéroglyphes, porte de Hadrian à Philae
ÉPOQUE COPTO-BYSANTINE +337 +641 AP-JC
+ 470 dernières inscriptions démotiques
Exile de l’église Copte vers l’abyssine naissance de MAHOMET
ÉPOQUE ARABO-MUSULMANE
+ 641 à nos jours