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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 19:11

 

A.I.K.S

(African Institute of Kemitic Studies)

 


RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013/2014

 


 

VISITE : Instituts et personnes qui ont visités A.I.K.S

 


 

1-    Manu Dibango viste A I K S et ses cours 

 


manu-dou-cerdoptola5--1-.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

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2-    Sister Mo Jah (qui a une école Kamite et a reçu la grammaire d’égyptologie et est en collaboration d’échange culturel avec A.I.K.S)

 

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3-    Salomon Mésopée, Directeur de la maison d’édition Menaibuc Paris.

 

    Les livres de Menaibuc, seront disponibles à A.I.K.S

   Le Secrétaire Général de l’A.I.K.S le Dr Hilaire Essoh Ngomè a publié trois livres… L’Au Delà en Afrique Noire ; Du Zodiaque au Totem ; Parenté ethnoculturelle de l’Egypte Ancienne et du Monde Bantu

 

 

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6-    Menaibuc Caraïbes


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a suivre

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 15:36

 


DSC02988INSTITUT AFRICAIN D’EGYPTOLOGIE

 

      Séminaire D’ÉGYPTOLOGIE

 

L’Université de l’eau de DOUALA et 
sur internet
28 JUILLET

  OBJECTIF:  FORMER  50 SCRIBES  CAPABLES DE LIRE ,ECRIRE ET ENSEIGNER LES MDW NTR 

   

, Avec ce séminaire  vous avez la possibilité de voir les liens culturels entre l’Egypte Pharaonique et le reste de l’Afrique noire de comprendre  la parenté génétique entre  les langues africaines et celle des pharaons,  de pouvoir  lire et écrire  les hiéroglyphes Egyptiens et  de connaître l’histoire profonde de l’Afrique 

Info line: Tel 00/237/ 99200996  

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Mail: aiksinst@Yahoo.co.uk , face book, twitter

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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 12:27

               Le terme pygmée vient du mot  grec πυγμαιος, pygmaios,   qui  désigne des hommes à petite taille, moins d’ 1,50 m. C’est une adaptation morphologique du à l’environnement dans lequel ils vivent. La présence des hommes à petite taille avait déjà été mentionné dès l’antiquité, en Egypte le pharaon Pépi II avait recommandé à son capitaine de bateau ; « j ai appris que vous rameniez du pays de Pount un pygmée, faites attention qu’il ne tombe à l eau, donner lui une cabine et faites en sorte qu’il ne manque de rien ; car je voudrais le voir danser la danse des dieux  ».

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      En effet la réputation de la musique  et de la dance des pygmées avaient déjà une légendaire réputation au  néolithique. Premiers habitants de la forêt équatoriale les Pygmées englobent, les différents populations  disséminées dans de nombreux États allant de la partie occidentale du Cameroun, passant par le Gabon, Centrafrique, Congo Brazzaville. La République Démocratique du Congo, jusqu'au Ruanda, au  Burundi et en Ouganda. Ils sont souvent des chasseurs - cueilleurs et  pêcheurs. Leur survie se trouve menacée par l'exploitation de la forêt équatoriale  .ils ont toujours conservé intacte la forêt, leur présence n a pas modifié l’écosystème ; en général ils occupent un espace pendant une durée limitée .Les arbres pour leurs fruits et les écorces pour la pharmacopée. Avant d’abattre un arbre ou de tuer un animal, ils demandent toujours un pardon à l’âme disparu, et clament  à quoi serviront  les corps. Leurs habitations de case ronde servent  de model aujourd’hui  aux tentes des vacanciers ; en effet avant  ont utilisait le style militaire rectangulaire mais, remarquant que malgré  l’humidité de la forêt, ces habitations gardaient toujours une bonne température à cause de  son ouverture oblique, qui recevait la lumière du soleil toute la journée ; et aussi à cause de l’aéronomie de son espace qui pouvait accueillir beaucoup d’occupants.

On ne pouvait pas devenir un véritable Nganga médecin traditionnel sans séjourner chez les  Bakas. Ils avaient la maitrise des plantes et des génies de la forêt.  Pour survivre dans cette forêt équatoriale et à cause des nombreuses mortalités infantiles, les Fangs se sont mis à prendre pour épouses les femmes pygmées, ce sont elles qui ont aidé les Bantous à  s’installer dans la forêt.  

       On rencontre trois grandes populations de Pygmées dans la zone équatoriale: Les Bakas dans la province de lEst et du Sud, de Sangmélima à Djoum, Mintom, Dja, vers la Centre-Afrique passant par   Berbérati, M’Baiki, Mongouba etc.  C'est la plus nombreuse. Elle regroupe environ 40000 personnes composées de  Babenga, Babinga, Babingas, Baka Bambuké, Bakas, Bambenga, Bangombe, Bayaka, Bebayaga, Bebayaka, Bibayak, Bibaya, Binga, Bingas, Mbaka, 

  Les Bakolas  qui vont de lOcéan atlantique passant par Lolodorf et toute la région comprise de la bande forestière du  littoral jusqu’à la frontière gabonaise. Les Bagyelis sont au Sud-ouest du Cameroun,  à partir de Bipindi  jusqu’à la frontière, passant par les régions de Kribi, Akom II et Campo. Bakolas et Bagyelis forment un groupe évalué à 3000 membres. Les Medzams sontdans la plaineTikar  et  leur population n'est  que de 1000 personnes environ.

  Dans ses trois peuples la musique joue un rôle social important. Elle accompagne les actes de la vie courante, qui va de l’accueil d’un étranger en passant par  les Water Drums lors des baignades dans la rivière,   jusqu’au départ à la chasse. La forêt équatoriale est ainsi le lieu où ce joue tout un opéra sous des différentes formes d’expressions musicales riches et extraordinaires. Le chant Abale par exemple est la chanson par laquelle les Baka vous accueillent. LeYelli  lui rythme les moments essentiels de la vie du groupe : le départ à la chasse, l’installation d’un nouveau campement, les funérailles, etc. La technique du Yelli est un model d’un chant yodle et est entamé par les femmes  au petit matin. Une mélodie douce monte et résonne dans le foret, puis une voix se joint à la première mélodie puis une autre  etc. Pour ainsi  former une  polyphonie, ou chacune exécute  sa propre mélodie et a sa  propre rythmique. Le tout au rythme de la faune et d’un silence profond.  Elle est souvent dédiée au dieu Jengi  qu’ils considèrent comme le père, la mère et le gardien de toutes choses. Hommes et femmes  se répartissent les tâches : les hommes aux percussions, les femmes aux chants ;  par des mains et des tambours des sifflets et des trompes ils font résonner les  instruments   que leur fournit la forêt. Tambours, harpes, guitares,   portant des noms  comme: hieta, ngombi, limbindi  ou encor les trois tambours qui représentent  l’homme la femme et l’enfant. Lors des soirées de pleine lune où les contes font recréer les cosmogonies   tout le  monde participe  dans les refrains des chants pour redynamiser la narration.

Célèbre par son ingéniosité polyphonique et polyrythmique, sa richesse, l’originalité  de ses compositions qui ont fasciné le monde. Les Bakas sont en dangers aujourd’hui par les différentes tentatives de les sédentariser mais pour conservez cette patrimoine musicale il faudrait  conserver cette forêt intacte.

 

Prf. Dou KAYA

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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 12:03

 


TIME AND SPACE 

  Espace;                       WHERE    In Africa  

1

 Majeure events     , Human born in Africa 3 species

      

 

Egyptian CIVILISATION  

Photo03  
  The Nile is a gift of Africa to Egypt.  9, 6000 miles long, it springs up in the countries of the Great Lakes or Nyanza (Lake in Swahili), renamed “Lake Victoria” in 1858 by the British explorer John Speeke.  After the rainy seasons, the lakes of the “Mountains of the Moon” (mythical name given by Ancient Egyptians to the Assembly lines of the Kilimanjaro) had such a big flow that the Nile engulfed everything in as it cut across the valley from Uganda, Ethiopia, the Sudan and Egypt.  The White Nile lies in the Northern assembly lines of the Ruwenzori, highest mountain top of the African continent in Buganda and the Kilimanjaro or Mountain of the Moon (or of the Spirits?) in Kiswahili and meets the Blue Nile in Khartoum in the lake Tina, where the first human beings lived and where the skeleton of Lucy was found. The Nile cuts across Meroe, the former capital of Nubian from the first to the sixth cataract and forms a black sediment off the shores of Egypt (Kemet, the Black land) to then flow into the Mediterranean Sea further up North, as indeed Afrikaans believe that water comes from the North.  After the severe drought, which hit the Sahara (when?), its inhabitants moved towards this great lake.  They joined other Africans coming from up North and down South who were living on this sacred plot of land of 64 miles wide; they had to learn the mythical language of this river which was leaving its black sediment after a four month flood which the land cultivators used during their sowing period.  This is how the concept of agriculture came into being invented by Osiris (WSIR), which laid the foundations for Kemetic civilization

.1 CHRONOLOGY II           (CONTENTS)

 
  Pre-dynastic Period

Sahara journey

          

Origin of egypt

 
 
          

 



 Nagada Period I        

  ---4500 –3500 Royal seals written on the jars full of goods and
trading materials where the name of the Pharaoh is a  pictogram.

  Nagada Period II --3500  --3100
  Hieroglyphics were used in commemorative royal art on
  knife handles, bludgeons, palettes, incense holders,
  as the emblem of the white and red crown (13*), by the
  beer drinkers and their brewery.
 

·         Nagada Period III       --3100  --3000   
  (protodynastical)

·         Dynasty 0 beginning of scriptures (14*)
  Archaic or Early Dynasty Period
 
  1 and 2 Dynasties       --3100  --2700

 
  Upper and Lower Egypt were gathered under the double
  crown of the Reed and the Bee and the sceptre of Menes
  (Namer, Mani, Mwani?).  Emergence of political and
  religious institutions, advancement of the calendar,
  hieroglyphics, irrigation systems, usage of granite,
  brass tools and weapons, first surgery treaty
  recorded, and the foundation of the Memphis power.

·           
  Old Kingdom

 
Shemhor
  3 to 6 Dynasty  --2700  --2200

  The Pharaohs Djozer, Khufu, Kafre, Menkahor,
  metallurgy, ivory, wood, earthenware, the great
  pyramids, were predominant in all aspects, the
  importance of the Deity of the sun RA, the pyramid
  texts, etc..
  FIRST INTERMEDIATE PERIOD  7th   to 11th Dynasty --2200 --2060
  Dismemberment of Egypt in small rival states.
  Political and social chaos, battles and wars between
  the heracleopolitan power of lower and Higher Egypt
  (
Osirian’s revolution), pillage of the pyramids and the
  sarcophagus scriptures, etc.
 
  Middle Kingdom
 

  11 and 12 Dynasty       --2060  --1780
  Revival of the Osiris Cult (Wsir), classical period of
  the Egyptians reunification of Egypt by Menthouhotep
  II who named the capital Thebes, cultural rebirth.
2arpe 


  SECOND INTERMEDIATE PERIOD   1785 - 1555
  Decline of the central authority.  Invasion of the Hyksos in the Delta.
 

·         406617_364926636856725_100000181766313_1665488_1504911180_n

·         NEW EMPIRE        18 to 20 Dynasty  --1555 --108http://www.peuplesawa.com/newspics/393.gif Ames chased away the Hyksos.  Main Kings and Queens:  Thutmosys, Amenophys, Tutankhamen Ramses, Hatshepsut, Akhenaton, Horemheb, craft and literature  flourishing The Monotheism of Akhenaton, The Book of
  Coming Forth into Light, the temples of Karnack, Luxor,
  Abu Simbel..

·        

·         hatchepsout52akhenathon


  THIRD INTERMEDIATE PERIOD  21 to 24 Dynasty   --1080 --775 BC
  Cushitic Period  25 Dynasty
  Pianky, Chabaka, Taharqa are in favour of historical
  study of the past, imitation of ancient arts,
  perfection of stone engraving (cultural essence),
  neorealist, perfect methods of brass melting.

  Saitic Period  26 Dynasty              --672   --525
  Nekao Psammetic.  Thebes is ruined, inventions by   the Assyrians.

 FIRST AND SECOND DOMINATION - Persian Period
   26 to 30 Dynasty                --525   --332
  the Beef happy, Cambyse, Darius, etc.
 
  PTOLEMAIC PERIOD        --332   --30
 
  Conquest of the Greek Alexander the Great, the Ptolemy
  Kings, Cleopatra.  Reconstruction of the temples of
  Philae, Edfou, Kom-Ombo, Denderah.
 
2horemheb
  ROMAN PERIOD            --30    +337
  Birth of Jesus Christ
  +395 last hieroglyphic scripturesrecorded. The Emperor Justinian closed down the Temple of Philae.
 
hadrienporte

·         The last inscription in hieroglyphs carries of Hadrian in Philae
  COPTIC-BYZANTINE PERIOD
  +470 Last demotic scripture recorded.
            The Coptic Church seeks exile in Abyssinia.
  Birth of Mohammed.
  ARAB-MUSLIM PERIOD
  +641-date
  A few abbreviations
  AC = Ancient Empire
  ME = Middle Empire

·         NE = New Empire
  IP = Intermediary Period

New Africa Empire

  CHRONOLOGY

1 -             ---                                                                                 +

 5000    4000      3000      2000    1000       520           0         500     1000      2000 /2013
  |---------|---------|---------|--------|---------|----------|---------|-------|---------|
  Pre Nagada Ancient.   Middle New   Cambyse Beginning of Roman Turkish-Arabic
Dynastic Era     Kemetic Era    Kemetic Era    Kemetic Era   Greek Common Era
 
                                             + 7000 years
    
  Historical Consciousness Seven thousand years of cultural events that collective consciousness must embrace

 

INTRODUCTION

 

 

  HISTORICAL BACKGROUND

.

                    After his voyage around the worldwsir (Hawsar or Osiris in Greek) revealed the techniques of agriculture to the peoples that were still living of hunting and gathering. Wsir was killed by his brother Seth(ST) who cut him into pieces, and ISIS (AST) his wife and sister tried to put the pieces together.  He went to hell to resuscitate the fortunate.  This myth is intrinsically linked to the history of Egypt (11). Very soon, conflicts arose concerning the demarcation of border fields once the flood was over and the redistribution of cultivable lands became a serious issue.  As a result, sovereigns asked the scribes and the scientists to create a coherent system that would enable a fairer distribution, which gave birth to Geometry.
 Egyptians were organized in forty-two spt (or NOMES in Roman) represented by totems (The Tama elements composing Nature,

 

Minerals, Plants, Animals, Humane, ancestor, angel (genies,) l; god of the god.). 

 There were “SPT” of the sparrow hawk, the
  elephant, the crocodile, the white wall, thunder, pink
  bay leave, the calf and the cow, etc.

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  When his father died wsir  )  hr (Horus the avenger of his father?) inaugurated the kingdom of the Deities,   This royalty was created by Ra and by him at the beginning of the world, but when he decides to retreat in the sky for his daily trip he entrust his royalty to him divine descendants

 

Shu, Geb, Osiris, Horus

 

 And the followers of Horus called the

 “sms-hr”hr wr; ny hr; iri r hr; k3hr;

 

 

 The king Scorpio and why to the pharaohs, who the firs is Menes which ruled Egypt represented seating on the throne

  Of Egypt and inaugurating the celestial African kingdom based on the constellation of “Denderah”, as the celestial position of stars could legitimate the sovereignty of those whose totem corresponded to the current constellation.

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  This is how all sovereigns were chosen and succeeded each other.  However there was a certain rivalry which engendered trouble in the kingdom of the Deities. 

 

 Mènes (Namer?) pacified the country after several battles, and gathered Egypt under a double crown, the white and the red, the reed and the bee, Upper and Lower Egypt, a united country
whose capital became Memphis (the white).

.

·          

·          

·          

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 18:12

http://www.youtube.com/watch?v=ByGLexV75aw&feature=youtu.beB


 

  • intro

:    Contexte et Enjeu culturel 

« L’existence d’une égyptologie africaine, seule, permettra grâce à la connaissance directe qu’elle confère de dépasser les théories frustrantes. Et seul l’enracinement d’une pareille discipline scientifique en Afrique noire amènera à saisir la conscience culturelle que nous voulons susciter, sa qualité, son ampleur, sa profondeur, sa puissance créatrice

« L’Africain qui nous a compris est celui- là qui, après la lecture de nos ouvrages, aura senti naître en lui un autre homme, animé d’une conscience historique, un vrai créateur, un prométhéen porteur d’une nouvelle civilisation et parfaitement conscient de ce que la terre entière doit à son génie ancestral dans tous les domaines de la science, de la culture et de la religion ».

 

« CHEIKH ANTA DIOP, Civilisation ou Barbarie » (Paris. Présence Africaine, 1981).

 

 

 

 

 

 

ESPACE


 TEMPS

 

Chronologie

           ---                                                                                            +

 

       5000    4000     3000 2000 1000    520    O        1000    1996 2000

          I----------I--------I-------I-------I------ --I-------I---------I----------I--------I      

Prédynastique nagada    A.E      M.E               N.E   Cambyse, Grec JC Romain Turc Arabe

 

 

 

 

 

 

+ 7000 ANS

                                                    -

 

Conscience       historique

 

Sept milles ans d’événements culturels que la conscience collective doit intégrer

 

 

 

 

 

INTRODUCTION

 C est quoi

 l Egypte !

 

 

-                                                HISTORIQUE 

 

 

 

 

Le Nil est un don de l’Egypte.  Long de plus de 6000 km, prenant sa source dans les Pays des grands lacs à “NYANZA” ( lac en Français ), rebaptisé “ Lac Victoria”  par l’ Anglais John Speeke en 1858.

Après les grandes pluies, les lacs des montagnes de la lune déversent leurs trop plein d’eau, que le Nil emporte en sillonnant, toute la vallée de        l Ouganda, de l’Ethiopie, du Soudan, et enfin de l’Egypte. Il est, le Nil blanc   quand il quitte le nord de cette chaîne de montagne du RUWENZORI, où se trouve le sommet le plus haut de l’Afrique; le KILIMANDJARO ; où LA MONTAGNE DE LA LUNE (ou des esprits ?) en KI .SWAHILI, RUWENZORI en BUGANDA .il rencontre à Khartoum le Nil bleu, provenant du lac Tana là ou les premiers hommes ont vécu et là où on a découvert le squelette de LUCIE. il traverse une dernières fois  Méroé l’ancien capitale de la Nubie première, et  de la 1er à la  6ème  cataracte  il dépose son limon noir sur le bord de l’Egypte (Kmt,  la noire) avant de se jeter au sud  dans la  mère méditerranéenne, pour les africains le nord d ‘une rivière  est là où vient l’eau et le choix des points cardinaux  pour l’orientation n’est qu’une question de convention

. C’est après le début de la grande sécheresse du Sahara que les Africains qui vivaient au Sahara se sont rabattu vers ce grand fleuve.  Ils ont rejoint ceux qui venaient du nord et du sud et qui vivaient au bord de cette parcelle de terre sacrée de moins de 40 km de large ; ils devaient comprendre le “langage” de ce fleuve mythique qui dépose son limon noir après une inondation de quatre mois et que les paysans vont utiliser pour leurs semailles, c’est ainsi que l’agriculture va être inventée par wsir OSIRIS   c’est , elle qui sera la base de la  civilisation KEMITIQUE.

 

C’est en  revenant de son périple mondial ou  Wsir  (HAWSAR ?) ou OSIRIS en Grec  diffusa la technique de  l’agriculture au reste du monde qui utilisait encore la cueillette et la chasse, qu’il fut tué par son frère Seth. (sT) mis en morceau, il fut reconstitue par ISIS (ST) sa femme et soeur. Il descendit aux enfers pour ressusciter les bien heureux, ce mythe va accompagner l’Egypte tout au long de son histoire


Très tôt, les problèmes  se sont posé  au nivaux de la  délimitation et des marquages des champs limitrophes l’inondation passée, la redistribution des terres cultivables devenait problématique, les souverains ont, donc demandé aux scribes et aux savants de trouver un  système qui permettra de s’y retrouver. Ainsi va naître la GÉOMÉTRIE.

 

 

Les Egyptiens ce sont organisés en quarante deux  spt   Nomes ou provinces en romain, de titulature totémique (Le Tama, des éléments qui compose la nature, le minéral, le végétal, l‘animal, etc.) Il y avait des “SPT” de l’épervier, de l’éléphant, du crocodile, du mure blanc, de la foudre du laurier rose, du veau, la vache, etc... A la mort de son père  (WSIR),  hr (  Horus le vengeur de son père? ) va inaugurer la royauté des Dieux   ( les dieux gouvernent l’Egypte ?) représenté assis sur le trône de l’ Egypte  il va inaugurer la royauté céleste en Afrique et d’après  la constellation de “Dendera,”  la position céleste pouvait légitimer le gouvernement de ceux qui avait la même correspondance totémique  que le signe zodiacale du moment , ainsi  a été assuré à tour de rôle, le gouvernement  du pays. Mais leurs rivalités apportèrent des troubles, au pays des Dieux. Mènes (Narmer,?) va pacifier le pays, après avoir livré plusieurs batailles il, réunira l’Egypte sous la double couronne celle de la blanche et de la rouge, celle du roseau et de l’abeille, celle de la haute et de la basse  Egypte et pris pour capitale MEMPHIS (la blanche).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ECOLE DIOPPIENNE

 

Jusqu’à présent, on ne connaissait l’égyptien ancien que par une approche extérieure et, c‘est  la découverte de CHAMPOLLION  le JEUNE  qui partant d’une comparaison  des  trois langues gravées sur la pierre de Rosette, le Grec, le Démotique ,l’Hiéroglyphique, et sa connaissance du  Copte qui lui ont  permis  de traduire les hiéroglyphes;  par une méthode de proche en proche et de substitution de voyelles . Les égyptologues lisent et traduisent les textes kemitiques ;

Néanmoins, les méthodes proposées pour l’apprentissage de ces hiéroglyphes restent très archaïques.  Et très austères et leurs interprétations demeurent, aussi inaccessibles a la pensée rationnelle européenne. Il existe une   différenciation lors des traitements des textes, gréco-romaines et ceux de l’égyptien ancien une rupture y apparaît, car l’écriture est le véhicule d’une langue, donc d ‘une culture .il n’y pas de postérité directe de la littérature égyptienne dans la littérature européenne a part quelques imitations des récits et des enseignements bibliques.

Pourtant les travaux très importants laissés par plusieurs savants comme ceux de Sir Alan GARDINER, DE BUCK, CHAMPOLIION LE JEUNE, K; SETHEE; A. W. BUDGE LEFEBVRE, SAUNERON, J.LECLANT, YOYOTTE, etc..  Ont Contribué à la connaissance de la langue égyptienne

Mais, jusqu’ ici  on ne connaissait  que l’approche de ces écoles occidentales  qui proposaient  des comparaisons avec le mythique  chamito-sémitique, l'Indo-européen, ou le Sémitique, ces écoles n’ont jamais voulu prendre au sérieux les travaux de l’école Africaine.

Après les travaux de L.. Homburger (sa comparaison de l’égyptien Ancien avec les langues africaines,).  Cheikh Anta Diop, et l’école Africaine, partant de l’intérieure apporte des arguments qui non seulement éclairent un peux plus la langue pharaonique mais encore, permettent d’élaborer et de proposer une syntaxe et une grammaire beaucoup plus méthodique pour l’apprentissage et l’interprétation des hiéroglyphes. Les travaux de Cheikh Anta Diop, et son école avaient déjà un écho au Caire en 1974 ou SAUNERONT, voyait l’intérêt d’une approchent linguistique Africaine.

Depuis Napoléon, les écoles européennes étaient déjà divisées sur l’apport de l’Afrique noire à l ’Egyptologie classique. Pourtant, c’est sur la terre africaine qu’est née, la civilisation des pharaons il semble évident qu’on aurait dû commencer à faire une comparaison exhaustive sur les langues des peuples qui ont vécu sur cette terre et  qui ne l’ont jamais quitté. C’est peut-être parce que Les égyptologues ne connaissant pas l’africanisme et les africanistes à leur tour ne connaissant pas l’égyptologie,

En plus des préjugés, que nous avions assisté à toutes sortes de gymnastique intellectuelles, dans les terminologies. Les choix des iconographies subjectives, les nées brisées des statues, matériaux détruits , ou mis en réserves,. Interprétations hasardeuses ect...

 

Il est aussi vrais que l ‘école Africaine se différencie par son approche. Partant de l’intérieure, elle se situe dans une continuité culturelle temporelle et spatiale, il n’y a pas de rupture épistémologique. Pour elle la culture pharaonique est une culture Africaine,,  les hiéroglyphes font partie du langage et des concepts des langues africaines comme les Chinois et    leurs idéogrammes , les Européens et  les phonétiques du linéaire  A et B des gréco-romaines, les Hindous, les Arabes et leurs calligraphies ect. C’est pour cela que les africains semblent être a l’aise là ou d’autres rencontrent des difficultés, et c’est l’identification des objets culturels familiers qui ont emmené les africains être s’intéresser à l’égyptologie (et non la recherche d’un passer glorieux mythique).Et les Medou-Neters font partie de cet espace culturel africain.

La linguistique historique apporte un éclairage nouveau sur ce qu’à, on peut appeler le “paléoafricain” ou le “negro africain” de C.A. Diop ,de Th. Obenga et de L.. Homburger4 (qui est l’état antérieur des langues africaines). Si la linguistique synchronique étudie le système le système d’une langue, tel qu’il fonctionne à un moment donné, la linguistique diachronique son évolution, d’après Obenga s'est la méthode comparative qui permet de restituer les grandes lignes du “négro-africain”, par les sons (phonétique), les formes des mots et de la grammaire   (morphologie, vocabulaires)

 

 

Ex; Ancien Egyptien :  bw   nfr  hpr  m    bw   bin     (5

                         Walaf :  bw   rafèt    mel  ni   bu    bôn

 

Autres exemples les formes interrogatives avec ces cinq manières différentes de formuler l’interrogation “quoi ?” “qui ?” “ ou “ ? “comment ?”, “quand “ou les similitudes des phonèmes et concepts usuels qu’on ne peut pas emprunter  à d’autres peuples tels que « le soleil , la maison ,le visage , la nuit, »  ect...

Ont peu identifier des paradigmes précis de ce paléo africain, exemple toutes langues africaines énoncent la même expression pour dire « où habitez vous ?  Cela se dit :   “être assis vous où”    “Ou êtes-vous assis ?” »

Habité, c’est  s’asseoir  quelque  part,  les Dieux sont souvent  représentés assis dans les  temples, le maître est représenté assis dans sa maisonnée, ces scènes  apparaissent sur les parois des tombes et sur les stèles,  ou encore les notions comme allez à l’avant  nous donnent  “aller a la figure” ou    “à la tête “  le signe idéographique, montrant la tête d’un animal ou d’un homme.

Nous pouvons parler   d‘une syntaxe à l’africaine, avec au début

d ‘une phrase   un mot  action “le verbe” qui énonce l’événement  souvent  avec des “consonnes phonèmes” semblables

 

Ex : saisir

kef    Walaf

 

kf     Egyptien

 

keh    Copte

 

kuè    Duala),

 

Ensuite le mot qui commande l’action le “sujet” et enfin le mot qui subit l‘action ou les conséquences de l’action “le complément”. Ce qui nous donne ce paradigme.

 

 

Verbe           sujet        complément (Ancien Egyptien et négro-africain)

 

Pour

 

Sujet           verbe      complément (gréco-romain et Langues Occidentales) 

 

 

 

`


 

 

2.1              CHRONOLOGIE II       (SOMMAIRE) 

 

Période     Prédynastique

 

 

Période de Nagada I     -- 4500    --3500

 

Sceaux royaux inscrits sur les jarres des marchandises et  matériaux commercialisés;

le nom du pharaon apparaît en  pictogramme.  

 

Période de Nagada I     -- 3500   -- 3100

 

Emploi des hiéroglyphes dans l’art royal commémoratif, manches des couteaux massues, palettes, brûleurs d’encens, identification de la couronne blanche et rouge (*) les seigneurs de la bière, et leurs brasseries,

 

 

Période  de Nagada  I I I     -- 3100  --3000    (protodynastique)

 

Dynastie 0  début de l’écriture ( énoncés titres) (*)

 

 

ÉPOQUE PRE-THINITE ET THINITE

 

  et   dynastie                 -- 3100  --2700

 

La haute et basse-Egypte sont réunies sous la double couronne celui du Roseau et de l’Abeille du sceptre de Mènes (Namer, Mani, Mwani?), la naissance de linstitution politique  et religieuse, progrès du calendrier, des hiéroglyphes, des travaux d’irrigation, usage du granite, outils et d’ armes en cuivre et premier traité de chirurgie connu, la fondation du pouvoir de Memphis

 

 

ANCIEN EMPIRE

 

 

3° à 6° dynastie                  --2700 --2200

 

Les pharaons DJOZER, KHOUFOU, KAFRE, MENKAHOR, la métallurgie, l’ivoire, le bois, la faïence, les grandes pyramides, épanouissement dans tout les domaines, l’importance du dieu soleil RA , les textes des pyramides. etc...

 

 

 

 

PREMIÈRE PÉRIODE INTERMÉDIAIRE.

 

7° a 11°   dynastie         --2200 --2060

 

Démembrement de l’Egypte en petits états rivaux. Chaos politique et sociale, guerres confuses entre le pouvoir héracléopolitaine de basse et de la haute -Egypte (révolution osirienne), pillage des pyramides, texte des sarcophages etc..

 

MOYEN EMPIRE.

 

11° ET 12° dynastie      --2060  --1780

 

Renouveau du Culte d’ Osiris (wsir) période classique des égyptiens, réunification, de l‘Egypte par MENTHOUHOTEP II, capitale THÈBES renaissance et floraison culturelle.

 

 

 

 

DEUXIÈME PÉRIODE INTERMÉDIAIRE.

 

1780-1555

 

Décadence de l’autorité centrale   invasion des HYKSOS  dans le delta

 

 

 

NOUVEL EMPIRE

 

18° à 20°  DYNASTIE        --1555--1080

 

AHMÈS chasse les Hyksôs les grands souverains,THOUTMOSIS, AMÉNOPHIS,  

                 

TOUTANKHAMON, RAMSÈS, HATSHEPSOUT, AKHNATON, HOREMHEB, artisanat et littérature florissante, le monothéisme d’Akhnaton, le livre des morts, les temples de Karnak, Louxor, Abou Sim bel....;

 

TROISIÈME PÉRIODE INTERMÉDIAIRE.

 

21° au 24°dynastie          1080-- 775   AV-JC

 

ÉPOQUE DITES COUCHITIQUE

 

 

25° dynastie        --775--672

 

PIANKHY, CHABAKA, TAHARQA, encouragent l’étude historique du passé, imitation des arts anciens, perfection de la gravure sur pierres essence culturelle, le néoréalisme, fonte du bronze parfaite.

 

 

 

 

BASSE ÉPOQUE.

 

26ème dynastie        --672 --525

 

NÉKAO, PSAMMÉTIQUE, mise à sac de Thèbes, inventions des Assyriens

 

Première et deuxième domination   PERSE

 

26° 30° dynastie    --525 --332

 

Le Boeuf Happy, CAMBYSE, DARIUS.

 

ÉPOQUE PTOLÉMAÏQUE.       --332 --30

 

Conquête des Grecques ALEXANDRE LE GRAND, LES ROIS Ptolémées, Cléopâtre. La reconstruction des temples de Philae, Edfou, Kom-Ombo, Dendérah

 

 

ÉPOQUE ROMAINE      --30 +337

 

NAISSANCE DE JÉSUS-CHRIST

 

+395 dernières inscriptions hiéroglyphiques connu.

Fermeture du temple de Philae par l ‘empereur Justinien

 

La dernière inscription des hiéroglyphes, porte de Hadrian à Philae

 

ÉPOQUE   COPTO-BYSANTINE        +337       +641   AP-JC

 

+ 470 dernières inscriptions démotiques

Exile de l’église Copte vers l’abyssine naissance de MAHOMET

 

ÉPOQUE   ARABO-MUSULMANE

 

+ 641   à nos jours

 

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 13:56

Jeux d'esprit et technique

jy27-006.jpgd'apprentissage en Afrique


Eyunguyungu* na mitokotoko** lomea mba tongwea na Ekuala Ebele mwaba mwa lonon na lotanu, mwaba mwa sue na itanu, mwaba mwa betanda na betanu /

 

Aigle pêcheur et grive, veuillez me communiquer par le biais de Moïse Ekwalla Ebellèvingt- vingt-cinq variétés d’oiseaux, cinq types de poissons, vingt-cinq espèces d’insectes:


MWABA MWA LONON NA LOTANU / vingt-cinq variétés d’oiseaux:


1-Dibonga / l’hirondelle

2-Dimwamwa / le pique-bœuf

3-Ebweko / l’ibis sacré

4-Ekwale / la perdrix

5-Elela / le canard

6-Elela-endene / l’oie

7-Epasekoko / le pigeon sauvage

8-Esese / la colombe

9-Esokesoke / l’ombrette

10-Esukudu / le hibou

11-Ido / la colombe

12-Injanga / le pinson

13-Isududu / la fauvette

14-Kamb’a-dibonga / l’hirondelle de mer

15-Kobakoba / le dindon

16-Kang / la pintade

17-Mbela / l’aigle

18-Mbenga / le pigeon

19-Mungole / la cigogne

20-Munjole / le tisserin

21-Musidi / le coucou

22-Musole / la bécasse

23-Mutate-mboa / le moineau

24-Ngokengoke / le rossignol

25-Njokolome / l’autruche

MWABA MWA SUE NA ITANU / vingt-cinq types de poissons:

1-Dibengu / le capitaine barbu

2-Dibobo / la carpe-tilapia

3-Dibundu / la carpe

4-Din / le poisson-chat

5- Epa / l’alose

6-Eponjo / la dorade noire

7-Eyawa / le poisson-disque

8-Isese / le jeune mâchoiran

9-Lepe / l’anabas

10-Mbanana / la carangue dorée

11-Mukabo / le brochet

12-Munjonjo / le poisson-roseau

13-Musodi / le brochet d’eau douce

14-Mutondo / la carangue franche

15-Mwabo / le brochet de mer

16-Ñendi / la courbine

17-Ngekedi / le poisson-sabre

18-Ngiya / la grande dorade

19-Ngope / le pampano

20-Ngowe / la dorade tachetée

21-Njembu / le maquereau

22-Njonga / le poisson-scie

23-Ñomo / la sole

24-Se / le capitaine

25-Yakasope / le barbeau

MWABA MWA BETANDA NA BETANU / vingt-cinq espèces d’insectes:

1-Dikele / la sauterelle

2-Dipomo / la guêpe

3-Dikilikongo / la grosse guêpe

4-Ebo’a-njou / le taon noir

5-Edidi / la cigale

6-Ekoko / le papillon

7-Ekungu / le scarabée sacré

8-Ekusungang / la grande fourmi à l’odeur nauséabonde

9-Elangembu / la chrysalide d’un coléoptère

10-Epepenju / le cafard

11-Esaso / la puce-chique

12-Esele / le grillon

13-Ewoko / l’insecte rongeur de tubercules

14-Eyoi / la chenille

15-Kedi / la fourmi noire

16-Mudekudeku / la grande coccinelle

17-Mulikiliki / le petit coléoptère

18-Muwase-nina / la courtilière

19-Ndombi / l’abeille

20-Ngingi / la mouche

21-Pobongo / la guêpe noire

22-Sao / la fourmi guerrière

23-Seleke / la termite

24-Sono / la fourmi

25-Yungu / le moustique

*To : eyungu

** To: mitokoloko

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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 16:06

 

 

jy27-017.jpgPRESIDENT:                  Prof   Dou Kaya 

SECRETAIRE General: Dr Essoh Ngome 

SECRETAIRE:                      NKake.Edimo

Logistique:;;R..Tringlin


Infoline: Tel 0023799200996

Mail: aiksinst@Yahoo.co.uk , face book, twitter


 


Organise    un

Séminaire  D’ÉGYPTOLOGIE 

EPIGRAPHIE -ET-HUMANITE-AFRICAINE

A

Université de l’eau de-DOUALA

 

 

jy27-011.jpg


mdw ntr

Les hiéroglyphes de l’Égypte antique

 


INTRODUCTION


Contextes et Enjeux culturelles 

« L’existence d’une égyptologie africaine, seule, permettra grâce à la connaissance directe qu’elle confère de dépasser les théories frustrantes. Et seul l’enracinement d’une pareille discipline scientifique en Afrique noire amènera à saisir la conscience culturelle que nous voulons susciter, sa qualité, son ampleur, sa profondeur, sa puissance créatrice ».

« L’Africain qui nous a compris est celui- là qui, après la lecture de nos ouvrages, aura senti naître en lui un autre homme, animé d’une conscience historique, un vrai créateur, un prométhéen porteur d’une nouvelle civilisation et parfaitement conscient de ce que la terre entière doit à son génie ancestral dans tous les domaines de la science, de la culture et de la religion ».


« CHEIKH ANTA DIOP, « Civilisation ou Barbarie » (Paris. Présence Africaine, 1981). 

1.             A la question de savoir maintenant en quoi la connaissance de l’égyptologie est importante pour les africains en général et les camerounais en particulier 

En effet, la connaissance de cette culture classique serait d’un apport inestimable pour la redécouverte des racines africaines qui ont permis la création d’une des plus grandes civilisations que le monde n’ait jamais connu, l’Egypte pharaonique. 

 

arton254

EGYPTOLOGIE

Qu’entend-t-on d’ailleurs par égyptologie ?

Le mot est constitué de deux parties : égypto et logie (Logie vient du  grec loggia et qui signifie science), quant à égypto, il signifie Egypte antique en référence à son histoire, son art, sa langue (hiéroglyphes), sa civilisation. On peut donc dire que l’égyptologie est une science qui étudie les antiquités égyptiennes de l’époque   pharaonique il y’a environ 7000 ans.

 


C’est Champollion qui en 1824 fût le premier à déchiffrer les hiéroglyphes égyptiens et c’est Cheikh Anta Diop qui fût le premier en 1974 à démontrer la parenté génétique entre les langues africaines et les hiéroglyphes égyptiens des pharaons, 

 

CAD dans sont laboratoire cb14 à Dakar                                                                                  Nation Négre et Culture un de ses livres majeurs

Cheick Anta Diop : Savant africain né au Sénégal en 1923 décédé le 7 février 1985 à Dakar,Père de l égyptologie africaine, physicien, mathématicien, philosophe, historien.

 


Avec ce séminaire  vous avez la possibilité de voir les liens culturels entre l’Egypte Pharaonique et le reste de l’Afrique noire de comprendre  la parenté génétique entre  les langues africaines et celle des pharaons,  de pouvoir  lire et écrire  les hiéroglyphes Egyptiens et  de connaître l’histoire profonde de l’Afrique 
Au Cameroun on pourra suivre Le séminaire en direct à l’université.de.l’eau à Douala, et sur Internet, sur tout le réseau d’Egyptologie à travers le monde : Paris, Londres, New York  etc. Des cours qui seront dispensés par un groupe d’enseignants émérites. Inscrivez vous dès maintenant ici et partout dans le monde.
C‘est facile et pas chère du tout !  Vous, pouvez achetez vos heures de cours comme vous le souhaitez.

 PIC 0156

Séminaire « 2013 »

 

PROGRAMME  Janvier /JUIN 2013

Enseignants :

Valère-Epée : patriarche, linguiste 

Mbog-Bassong : Mbombog, égyptologue, géographe 

Dou KAYA : égyptologue

MBELECK-Jp : astrophysicien, égyptologue’(en vidéoconférence sous réserve) 

Dr.Essoh-NGOME : mathématicien, égyptologue 

Honnyo-Rosalie : (assistante-égyptologie)

Bayima.N : mathématicien (assistant-égyptologie) 

 

 

 

Conférence inaugurale le samedi  05 janvier  2013

 

Introduction-au- SEMINAIRE D'EGYPTOLOGIE

Pourquoi Etudier les mdw- ntr (Medou-Neter)

Ces études se font en trois modules
Module I: 
---Lundi°jeudi°°18h30/-20h30……Samedi 9h00/°13h00°°°°°. 
Les hiéroglyphes de l’Egypte antique
 
Maîtrise des signes (Dou KAYA ; Honnyo-Rosalie) 
-Grammaire  et vocabulaire  (Dou KAYA ; Honnyo-Rosalie) 
-Vocalisation : approche de l’école africaine (Dou KAYA) 
-syntaxe et structure morphologique (Dou KAYA) 
-comparaison avec sa langue mère (Dou KAYA ; Dr.Essoh -NGOME)
.L’EGYPTE ECLAIRE L’AFRIQUE ; L’AFRIQUE ECLAIRE L’EGYPTE
 
Formes Mathématiques de MAAT et implication pour une théorie de la connaissance (Mbog.Mbassong) 
PARENTE ETHNO-CULTURELLE COMPAREE : EGYPTE- AFRIQUE (Dr.Essoh –NGOME) 
Masso-ma-ndala ou la Bible de la connaissance chez les Douala :
usages-et-symboles (Valère-Epée)
Tradition scientifique en Afrique : de l’os à la pyramide(JP.MBELECK)
-visites, échanges, voyages culturels, musée etc.
Module II :
-Titulature du Pharaon (Dou KAYA) 
-Hotep di nsw ou texte funéraire du moyen empire (Dou KAYA ; Dr.Essoh NGOME) 
-Méthodologie approfondie de la translittération des mdw ntr (Dou KAYA)
-Mathématiques égyptiens du papyrus de Rhin (JP.MBELECK ; Dou KAYA)
-Papyrus de Iamès (Rhind): Premier traité de Méthodologie (JP.MBELECK ; Bayima.N) 
-Histoire et civilisation de l’Afrique aux temps des pharaons (Dou KAYA ; Dr.Essoh –NGOME) 
Module III : Recherches  personnelles
-Etudesdes textes des pyramides et des sarcophages(Dou KAYA) 
-Etude des textes philosophiques de l’époque  pharaonique (Dou KAYA ; Dr.Essoh -NGOME ; Mbog.Mbassong ; JP.MBELECK) 
-Etude de la parenté génétique des langues africaines et de l’Egyptien ancien.  (Dou KAYA ; Dr.Essoh –NGOME ; Valère-Epée)
Les Titres dans L’administration égyptienne (Dou KAYA) 
La forme narrative : Le temps des récits (Dou KAYA) 
-visite, échange, voyages culturels, musée etc.

SOUTENANCE

NB : les deux premiers niveaux sont sanctionnés par des attestations de valeurs et le troisième par un DIPLOME d étude de langue 

Des voyages, des visites de  musées,  des échanges avec d’autres écoles et organismes  sont organisés régulièrement pour compléter la formation: Un  pèlerinage est aussi organisé dans  la vallée du Nil chaque ’année en coordination avec le groupe de la diaspora. Voyage important pour mieux appréhender  la réalité pharaonique

FEVIER

Conférence Remember C A D 

 

·       AVRIL 

·       Séminaire MODULE II

·       MAI JUN 

·       Colloque International

·       DECEMBRE 

Fête du KWANZA

 

PUBLICATIONS 

REVUES NOMADE N°5 

MANUELS MODULES I ET II, LIVRES CD ETC


PARTENAIRES 

France, uk, Canada ; Suisse, usa, toute l Afrique


 

Un peuple sans langue est un peuple muet.

Ce qui suppose : Reconstruire notre patrimoine linguistique, la langue  africaine et son système d’écriture les mdw ntr (hiéroglyphes)

-Réapprendre les valeurs de la MAAT qui régissait par la justice sociale les rapports humains.

Se réapproprier toutes les expériences scientifiques et religieuses.

L’objectif premier de AIKS est donner une formation de haut niveau aux étudiants, chercheurs et personnes intéressés aux antiquités africaines, par des enseignements et conférences. CES études comprennent l’égyptologie classique

Les sciences exactes et les humanités Africaines

Nouvelle image


Lieux.

Les séances de cours relatives au séminaire se tiendront    dans les l’amphi- théâtres de  l’université de l’Eau à Douala-Deïdo,et,en,direct,sur,internet ci-joint le prospectus détaillant le planning complet de la tenue du séminaire.

Infoline: Tel 0023799200996

Mail: aiksinst@Yahoo.co.uk , facebook, twitter 

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 15:58

jy27-017.jpgA.I.K.S.

INSTITUT AFRICAINE D EGYPTOLOGIE

 

 

Organise    un    Séminaire  

 D’ÉGYPTOLOGIE 

EPIGRAPHIE
 ET
 HUMANITES AFRICAINES

A

L’Université de l’eau de DOUALA

ET SUR INTERNET

SKYPE CE

LUNDI 04

Début 16 H 30 GMT

t l’égyptologie classique

 

Les sciences exactes et les humanités Africaines

Lieux.

Les séances de cours relatives au séminaire se tiendront    dans les l’amphi- théâtres de  l’université de l’Eau à Douala-Deïdo, ci-joint le prospectus détaillant le planning complet de la tenue du séminaire.

Infoline: Tel 0023799200996DSC02941DSC03182

Mail: aiksinst@Yahoo.co.uk , facebook, twitterDSC03104

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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 20:00

jy27-001.jpgLesson  2                 L' écriture 

 

Les hiéroglyphes

 

 

Ss        n          mdw n                     

L’écriture de la parole divine

 

 

             

 

              

              Quand Thot djehoutimes, inventa l’écriture hiéroglyphique, il dit au roi,

   - oh ! Roi je viens trouver une des plus grandes sciences, que le monde est d’inventé.

   - Oui ! Lui répondit le roi, mais il apportera l’oubli dans l’âme.

Est-ce ? Pour cela que l’oralité et l’écriture naviguent ensembles  sur la terre Africaine?  

 

 

 

La terre africaine a conservé toute la traduction pharaonique de THOT ; les secrets de l’écriture NSIBIIDI DES IGBO du NIGERIA leur ont été enseignés par un Babouin appelé IDIOK (°19), et sans parler du MENDE, QUERZE, TOMA, VAÏ, BAMOUN) inspiré lors d’un rêve, ou le TU.SOMA chez les chasseurs Chokwe (sona ma sonaécriture en ki.Kongo   etc. Le pythogramme reste la clef du plastique, de la sculpture et du graphisme en Afrique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

           

 Comment les égyptiens eux-mêmes appelaient leur écriture :

 

 L’écriture hiéroglyphique était surtout le fait des scribes, et, avait initialement pour objet de fixer les textes religieux; voila pourquoi les égyptiens appelaient cette écriture ”MdW NTR” (lire medou netcher) LA PAROLE SACREE et, que les grecs vont appeler hiéroglyphes,  du mot grec :               

 

Hiéros   sacrée   et      Glyphein gravé

 

                 

               =         

   mdw nTr                              mdw  nTr

  

            On lit  mdw- nTr mais on  écrit  “ nTr mdw- règle de préséance des dieux et des rois   (ANTE  POSITION  HONORIFIQUE;  préséance divine et royale dans l’écriture), utilisée pour fixer la pensée religieuse elle va  sévir de plus en plus pour les besoins de l’administration avant de se répandre dans toute la société.

 

          

                         =    mdw nTr       =     Parole Divine    =

 

  

 

                             =   nTr                 =      DIEU     =   Divin    = 

 

 

                                =  mdw                =       bâton   =    parole    

 

 

 

 

 

4.2   LES DIFFÉRENTES FORMES DES mDw nTr

 

                                              Les Hiéroglyphes

 

   Ecriture des images des choses réelles, sculptées en creux ou en relief, représentées dans les monuments et temples ils jouent le rôle de nos majuscules

 

                              

 

                                                   Le Hiératique

 

Il est une simplification, du premier, manuscrit et cursif Il était souvent réserve à la notation des textes religieux écrit sur papyrus il représente notre minuscule, c’est dans cette écriture que sont consignes la plus par des textes administratifs, juridiques et littéraires.

 

                                                  Le démotique

 

Apparaît au VIII siècle av. JC dérivé des deux premiers il sert à noter la langue désigné aussi   “ démotique” (peuple, ou populaire en Grec).

4.3                 COMMENT LIRE LES ” MDW-NTR”

 

 

 

        Les    MDW-NTR s’écrivent en général  de droite à gauche  comme la  plupart des écritures  anciennes ,mais il y a au moins quatre directions possibles de lecture et c’ est l’orientation des  signes représentants  des êtres vivants, humains dieux et animaux qui indiquent le sens  de lecture d’une inscription ,si ces êtres  vivants  portent le regard vers la gauche il faut lire vers la droite, et vice versa en ligne horizontale et en colonne verticales

 

 

 

 

4.4 LES DIFFÉRENTS SENS DE LECTURE DES HIEROGLYPHES

 

 

 

 

    1 sens  de la lecture

 

 

 

 

 

3 sens  de la lecture ²                                                                        4 sens  de la lecture

 


                                                                     2 

 + 1 +  2 +  3  et

 

 

4.5 CARACTERISTIQUE IMPORTANTES DES        MDW-NTR

              

 SIGNES IMAGES À PARTIR DES PICTOGRAMMES HISTORIQUES ET CULTURELS. les mdw-nTr VONT SE CONSTITUER EN CORPS D’ÉCRITURE DE TROIS SYSTEM ES COMBINES; POUR SEGMENTER L’ ENONCE°

 

 

 Si j’ai une bouteille devant moi je l’identifie par le son de son nom, l’image de sa forme et la nature de son état (verre, contenant et

 

 


4.6       Le système phonétique : les phonèmes ou phonogrammes

 

    Il a comme support d’encodage le son produit par les signes des   images quotidiennes.  La première lettre du mot de l’image représentée est la sonorisation de celle-ci, elle sert à communiquer par le son

    

 EX :   si je prends le B de la bouteille                et le A de l avion    j’aurais     

 

                                 

 

                                 B          A            B           A

 

 

      C'est le cas des écritures européennes ainsi “neuf” est segmenté en trois phonèmes, le son /n/ auquel correspond la lettre N ,le son/oe/ a la suite de lettres /eu/et le son, /f/°

 

 

4.7   LES VOYELLES

 

Les égyptiens n’écrivaient pas les voyelles, mais les consonnes représentées par les signes ou hiéroglyphes que l’on nomme phonogramme puisqu’ils sont des phonèmes, les phonogrammes sont dont consonantiques. Vingt-trois unités consonantiques et semi-consonnes sont les bases de l’alphabet classe, d’après le nombre de leurs consonnes qui indiquent les sons des celle-ci.:

 

 

Trois consonnes = trilitères =     = nTr

 

Deux consonnes = bilitères =    = pt

 

Une consonnes   = unilitères=   = m

 

 

 

 

 

 

 

 

4.8        La Lecture

 

                Les égyptologues ignorent la prononciation exacte de l’écriture hiéroglyphique. On a par conséquence recourt à certaines conventions pour tenter de restituer les mots égyptiens qui restent complètements artificiels,.les égyptiens anciens n’auraient pas pu comprendre ce que parlent les égyptologues.   par contre  ils auraient pu lire ce qu’ils écrivent .A partir de la théorie   de la non fixation des voyelles et les études des lois phonétiques dans les règles et des changements phonétiques ou la linguistique typologique fournit les causes de la transformation .° nous avons  proposé la sonorisation de certains termes comme m =  dans nous proposons Mou  ,car beaucoup de langues africaines malgré leurs éloignement  ont conservé ce son mw   pour dire dans ; .  r > ra > la pour vers ect.. Nous choisissons le son d’un mot après l’avoir identifié dans les langues Africaines et en fonction de  son  étendue; les altérations phonétiques, les changements et les transformations linguistiques ne sont pas des accidents isolés ils se produisent avec une certaine régularité;  (voir les travaux des linguistes cités plus haut )

 

4.9- le système idée   (les idéogrammes)

 

         Il a pour base des signes qui renvoient directement à des idées ou à des signes d’écritures qui retracent les formes des choses dont il présente à l’oeil l’image; il représente le sine d’un objet , d’une action, ou des symboles. D’un premier coup d’oeil, on peut identifier,  un pied, une figure une corbeille etc..                   

                                

 

           Ainsi une bouteille peut ainsi renvoyer à un contenant, le pain à la nourriture, la barque pour la navigation, similaire aux systèmes utilise par les chinois, on peut écrire les lettres au sens phonétique ou au sens idéographique, une lecture ne se fait pas seulement phonétiquement, il se fait aussi a l’aide des idéogrammes.

             

                         

                               w c                 H           F

 

Vous pouvez immédiatement reconnaître le pythogramme de l’homme et de la femme donc lire “HOMME ou FEMME” et vous vous dirigez vers votre correspondance, ce système est de plus en plus utilisé dans plusieurs domaines notamment à l'informatique, la signalisation routière, le langage binaire, le sport etc.

4.10        Les Déterminatifs       (symboles)

        

          Ils permettent de préciser la nature du signe, facilitent l’identification du mot et remplacent la ponctuation en segmentant les textes dans une phrase, et en indiquant la classe sémantique du mot.  EX.  Une bouteille “détermine” un contenant (en verre ou en métal), l’homme et la femme le peuple, le soleil le jour etc. Le scribe ajoute le signe du déterminatif pour préciser le mot, dans son contexte par son symbole; c’est le signe figuratif à l’origine de l’écriture qui a conservé ici sa première mission.

 

                          

 

En résumé :    1     Phonétique     signe son     (phonème)                    

                         

                         2     Idéogramme   signe idée     (figuratif)          

 

                         3     Déterminatif    signe idée     (symbolique)  

 

4.11        SIGNES-SONS 

 

Un    signe   qui représente un son,         une consonne;    c’est l’ UNILITERE                

 

Un    signe   qui représente deux sons, deux consonnes;    c’est le BILITÈRE

 

Un    signe   qui représente trois sons. Trois consonnes;   c’est le TRILITÈRE

 

 

 UN signe un son    UNILITERE                      

           3   =    = a                               b =   =   b                d   =   = d

 

UN signe deux sons BILITÈRE                              

          m + n  =       =  mn                     p + r =        =pr

 

UN signe trois sons TRILITÈRE                

             n+ f + r    =    =  nfr

             h + t + p   = HTP

 

 

 

                                                                                     

4.12     TRANSLITERATION 

 

            Le linguistique a fixé une convention phonétique pour essayer lors de la transcription et la traduction des divers sons de montrer les valeurs phonétiques des mots et des noms des langues étrangères. Ce procédé s'appelle la diacritique il consiste à remplacer un signe d’un langage par un autre en grecs par exemple on,    th russe   asd  shch  en arabe.(21°)

En égyptien ancien seule la valeur phonétique, en caractère  latin qui apparaît   lors de la  translittération d’une phrase ou d’un mot égyptien, les signes sont ramenés à des consonnes Unilitères par des lettres en italique en bas des hiéroglyphes.  

Ex:

 

wbn          ra     m    pt

 

4.12 MAÎTRISE DES SIGNES 

 

Comment placer les signes dans l’espace ?

 

 Les mdw nTr   se succèdent les uns après les autres, ils sont souvent regroupés en se superposant, ou, en se juxtaposant dans des unités non matérialisées, qu’on appelle les “cadrats”

 

 

 

                                                                              

                                                                                                                                    

 

Placement dans l’espace pour créer le beau dans un cadre imaginaire

 

                           

                                                                                                             

 

 

 

 1

         2           3       5            6 7 8           9          11    14       15          16     17

              4                                  10     12  13                           18

  

 19    20     22  23      24    25        26 27  28   29    31      2            33   34

      21                                                              31                            35

            

                                                                       

                        2 sens  de la lecture

 

                                                                           17    16       15          14      11         9          8 7  6        5    3               2    1                                                                         

                                                                    

                                                                                                       18                            11  13      10                               4

                                                                   

 

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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 19:43

Enoh Meyomesse

Bien peu nombreux sont les camerounais qui apprécient à sa juste valeur le rôle déterminant que Ruben Um Nyobé a joué comme catalyseur des indépendances en chaine des anciennes colonies camerounaises d’Afrique noire tout au long de l’année 1960. Il n’est perçu que comme le véritable père de l’indépendance du Cameroun, sans plus, titre qu’Ahmadou Ahidjo, malgré une puissante propagante, et une répression térace de vingt –quatre longues années, n’est pas parvenu à lui ravir. Et pourtant, sans lui, point d’indépendance au Cameroun en 1960, ni au Togo, qui bénéficiait du même statut international que le Cameroun, ni au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Dahomey (Bénin), au Tchad, au Gabon, Congo Brazzaville, en RCA, etc. De même, sans lui, point de réunification du Cameroun le 1er octobre 1961, la preuve étant que le Togo qui avait été divisé comme notre pays, n’a pas, quant à lui, été reconstitué, même partiellement ainsi que l’a été le Cameroun. La partie du Togo passée sans administration britannique, a été définitivement incorporée au Ghana. Dans le pays sylvaniers Olympio, l’équivalent de Ruben Um Nyobié, ne s’était pas véritablement, même si lui, pour son bonheur, était parvenu à conquérir le pouvoir et à l’exercer, avant d’être assassiné par Etienne Eyadéma, devenu plus tard Gnassigbé Eyadema.

 

NOIR À L’UNION FRANÇAIS

Tout commence par l’opposition catégorique de Ruben Um Nyobé au projet d’intégration pure et simple du Cameroun dans le grand ensemble créé par la France à la t** de sa constitution de 1946, et qui remplaçait. Il s’agissait pour le gouvernement français. Il s’agissait pour le gouvernement français de passer outre le statut de territoire sous tutelle des Nations Unies dont jouissait le Cameroun, et d’en faire tout bonnement un territoire colonial français au même titre que l’étaient la Haute-volta (Burkina Faso), le Sénégal, le Soudan français (Mali), le Dahomey (Bénin), l’Oubangui-chari (RCA), etc. Dans  cette optique, la citoyenneté français avait été accordée aux camerounais par la loi Lamine Gueye du 7 mai 1946, député du Sénégal à l’Assemblée constituante française élu le 21octobre 1945, en même temps qu’Alexandre Douala Manga Bell au Cameroun. C’est ce qui explique également le fait que des camerounais, au même titre que les ressortissants des autres, territoires français d’Afrique et Madagascar car, s’étaient retrouvés au parlement français à Paris : Paul Soppo Priso, Kemajou Daniel, Ahidjo Ahmadou, Pierre Votovo, Okala Charles, Nyoya Arouna, André-Marie Mbida, Allexandre Douala Manga Bell, etc.

Ruben Um Nyobé aura bataillé farouchement contre cette absorption du Cameroun, faisant inlassablement prévaloir la spécificité de notre pays au sein du sous ensemble politique que constituant l’Afrique Equaotoriale Française, AEF, avec pour capitale Brazzaville. L’action opinatre du leader de l’UPC avait été, à  n’en pas douter, à l’origine du fait que le gouvernement français.

S’était abstenu d’incorporer des camerounaise n son sein, ainsi qu’il le faisait pour de nombreuse autres Africains : Blaise Diague et Léopold Sédar Senghor du Sénégal, Félix Homphoét-Boiguy de côte d’Ivoire, Modibo Keita du Soudan français (Mali), etc.

L’opposition à l’intégration du Cameroun dans l’Union française menée par Ruben Um Nyobé, une fois momentanément récupérée par André-Marie Mbida au lendemain de la dissolution de l’UPC au mois de juillet 1955 par décret du gouvernement français, avait permis à ce dernier de se faire aisément élire député au Cameroun à l’Assemblée nationale française à Paris, au mois de janvier 1956, contre le colon à la fois le plus nuisible et le plus puissant du Cameroun, Louis-Paul Aujoulat. André-Marie Mbida avait axé sa campagne électorale sur les thèmes que développait Ruben Um Nyobé réduit à la clandestinité suite à l’interdiction de l’UPC, et avait ainsi conquis le cœur des camerounais dans la circonscription électorale au Sud Cameroun, à laquelle il s’était porté candidat.

 

NON À LA LOI-CADRE DÉFÉRÉ DU 23 JUIN 1956

1954. après avoir mené pendant neuf longues années, la guerre  contre Ho chi minh en Indo-chine et l’avoir perdue de manière humiliante au mois de juin, par la débâcle de Dieu bien phu, le gouvernement français avait finalement consenti à accorder l’indépendance à l’Indochine, l’une de ses colonies d’Asie.

Tout juste cinq mois plus tard, à savoir le 1er novembre 1956, les Algériens avaient déclenché, à leur tour, leur guerre d’indépendance.

1955. des maquis voient également le jour en Tunisie et au Maros, toujours pour l’accession de ces deux pays sous domination française à l’indépendance.

1956. le gouvernement français ramène de l’île de Madagascar où il avait exilé, pour cause de revendication de l’indépendance, le roi du Maroc, Mohamed V, grand-père de l’actuel souverain, et libéré dans le même temps le leader indépendantiste Habib Bourrguiba Tunisie, après dix ans de prison. S’était résolu à vidée que les peuples marocain et tunisien étant déjà irrémédiablement acquis au défis d’indépendance, il n’y avait plus rien d’autre à faire que de la leur accorder. Ce qui fut fait au courant de cette année-là.

Cette série d’évènement totalement inattendus avait provoqué une grande effervescence en Afrique noire et à Madagascar au point où l’Elycée s’était retrouvé contraint d’offrir également à cette partie de l’Union française, quelque chose de semblable à l’indépendance, sans toutefois l’être. C‘est ainsi qu’il fait voter la loi-cadre Defferre le 23 juin 1956. Que prévoit-elle ? 1- l’octroie du pouvoir législatif aux assemblées territoriales d’Afrique noire et Madagascar ; 2- La constitution de gouvernement locaux au sein de l’union française dépourvus toutefois de politique extérieure, de défense (pas d’armée autre que française) et monétaire, la banque de France continuant à demeurer la banque centrale, et le franc des colonies françaises d’Afrique, franc CFA, la monnaie en vigueur. C’est ce que l’on avait baptisé poliment « autonomie interne ».

La réaction de Ruben Um Nyobé ne s’était pas fait attendre, suivi timidement par quelques autres leaders politiques camerounaise parmi lesquels l’un des plus en vue à l’époque, Paul Soppo Priso président de l’Assemblée territoriale du Cameroun, ATCAM depuis le mois d’avil 1954 : « Non à l’autonomie interne, Oui à l’indépendance ». Ruben Um Nyobé et l’UPC avaient mené une campagne si efficace contre la loi-cadre Defferre que tout le Sud Cameroun l’avait rejeté. A l’époque, il y avait un vin rouge dont raffolaient les camerounais : Kiravi, ceux-ci en avaient récupéré le nom et l’avaient transformé de la manière suivante : kamerun pour le « K » International, pour le « I », refuse Autonomie, veut International Refuse Autonomie, veut indépendance » : Kiravi.

Hors du Cameroun, seuls Léopold Sédas Senghor du Sénégal et Djibo Bakary du Niger, comme leaders politiques les plus en vue et naturellement les étudiants africains en Francs, regroupés au sein de la FEANF, Fédération des Etudiants d’Afrique Voire en France, partageaient la même opinion que Ruben Um Nyobé. Ce dernier et eux avaient dénoncé vigoureusement la duperie que constituait la loi-cadre Defferre, pour les Africains, et avaient révélé que la fameuse « autonomie interne » à la faveur de laquelle André-marie Mbida allait devenir quelques mois plus tard le tout premier ministre du Cameroun sous administration française ne signifiait guère une étape transitoire vers l’indépendance, mais plutôt, un refus pure et simple de celle-ci par le gouvernement français.

 

LE DÉCLENCHEMENT DE LA GUERRE D’INDÉPENDANCE LE 18 DÉCEMBRE 1956 : UNE ACCÉLÉRATEUR PHÉNOMÉNALE DE L’HISTOIRE AFRICAIN

 

Le déclenchement de la guerre de libération nationale dans la nuit du mardi 18 au mercredi 19 décembre 1956 a été l’acte politique le plus courageux, le plus audacieux et le plus décisif qu’à posé Ruben Um Nyobé. Pour obtenir la fin de colonisation du Cameroun. Tout comme ce type de guerre avait abouti à l’indépendance de l’indépendance de l’Indochine, de la Tunisie, du Maroc de l’Algérie, des Etats-Unis d’Amérique, de l’Angola, du Zimbabwé, du Mozambique, etc, la guerre qu’avait déclenchée Ruben Um Nyobé a abouti à la proclamation de l’indépendance du Cameroun trois années seulement plus tard, à savoir le 1er janvier 1960. Ce n’est pas tout, elle a provoqué celle de tous les autres territoires coloniaux français d’Afrique noire et Madagascar, tout au long de l’année 1960.

Comment les choses se sont-elles déroulées ? Tout d’abord, le gouvernement français avait compris, au lendemain de la nuit du 18 au 19 décembre 1956, que le Cameroun lui était désormais perdu, au même titre que venaient de l’être l’Indochine la Tunisie et le Maroc. Il avait par conséquent définitivement abandonné son projet d’incorporer le Cameroun dans l’Union française c'est-à-dire de lui faire perdre son statut de territoire sous tutelle des Nations Unies appelé à accéder au bout d’une période plus ou moins longue à l’indépendance. Le gouvernement français constatait en outre que Ruben Um Nyobé le prenait de vitesse et mettait de ce fait un terme au délasoire diplomatique auquel il se livrait avec succès jusque-là à l(ONU, et qui visait à ne jamais fixer quelle que date que ce soit pour la levée de la tutelle autrement dit, pour l’indépendance du Cameroun.

En effet, sur quoi allait totalement déboucher la guerre de Ruben Um Nyobé ? sur une proclamation unilatérale de l’indépendance par les camerounais, dans ces conditions se serait sur détriment de la France, ou dans le meilleur des cas, sur des pourparlers hardus tels ceux qui avaient coutraient le gouvernement français en poisition défavorable à l’Indochine, au Maroc et à la Tunisie.

Face à cette double perspective catastrophique pour lui, le gouvernement français n’avait plus qu’une seule solution, prendre à son tour de vitesse Ruben Um Nyobé et l’ensemble des camerounais en anticipant l’indépendance dont il venait de reconnaître le caractère inéluctable. Pour tout dire, Ruben Um Nyobé, à travers la guerre qu’il avait déclenchée, avait accéléré les évènements, accéléré considérablement l’histoire. Dans l’esprit du gouvernement français en effet, avant la nuit du 18-19 décembre 1956, si jamais il s’avérait impossible d’annuler le statut international du Cameroun, l’indépendance du territoire ne pouvait être envisagée que vers … 1980, voire 1990. Ruben Um Nyobé, par sa guerre, étant en train de transformer le Cameroun, à son tour, en boulet colonial, mais cette fois-ci en Afrique noire, il fallait se débarrasser de ce territoire au plus vite. La guerre ayant déjà gagné le Mungo, le pays Bamiléké et le pays Banen, elle n’allait faire que s’étendre.

La suite, ou la connait. André Marie Mbida qui était opposé à une indépendance à très court terme, a été limogé de ses fonctions de premier ministre. A sa place a été désigné un personnage  jusque-là, quant à long comme à court terme, mais que Jean Ramadier avait rapidement converti à celle-ci, en lui faisant miroiter le poste de premier ministre dans l’immédiat, puis de président de la république par la suite : Ahmadou Ahidjo. C’est lui qui lira le discours d’indépendance le vendredi 1er décembre 1956, là où la France avait livré et perdu une guerre de neuf longues années en Indochine.

 

LA GUINÉE CONAKRY, LE CAMEROUN : POURQUOI PAS NOUS ?

Mai 1956, Charles de Gaulle arrive au pouvoir en France. C’est un adversaire irréductible de la constitution de 1946 qui avait donné naissance à l’Union française. Il rédige de ce fait une nouvelle constitution qui remplace l’union français par la communauté française et organise, pour son adoption, un référendum sur toute l’étendue  de l’Union français le 28 septembre 1958. Le Cameroun, grâce à l’opiniâtre de Ruben Um Nyobé, jouissant d’un statut particulier au sein de cet espace politique et territorial d’autre part étant en proie, toutefois grâce à Ruben Um Nyobé à une guerre d’indépendance féroce, ne fut pas concerné par ce référendum. Il sera le seul de tous les territoires français d’Afrique noire à ne pas l’être. Pour tout dire, sa cause était déjà entendue : l’indépendance à très très court terme. Au mois d’août 1958, Charles de Gaulle part en campagne électorale à travers l’Union française. Il tient meeting à tananarive dans l’île de Madagascar, à Brazzaville au Congo, à Abidjan en côté d’Ivoire, à Conakry en Guinée, et, enfin, à Dakar au Sénégal. Il invite les Africains et Malgaches à voter « Oui » à ce référendum, c'est-à-dire à adhérer à la communauté française. Ce n’est pas tout, il les prévient que ceux qui se hasarderont à voler « non », verront leur territoire immédiatement indépendant, et la France pour la part en tirera les conséquences qui s’imposent. C’est une menace à peine voilée.

Ahmed Sekon Touré de Guinée, pour ce qui le concerne, ne l’entend malheureusement pas de cette oreille. Il lui répond, face à face, dans l’hémicycle de l’Assemblée Territoriale à Conakry : « nous préférons la liberté dans la misère à la richesse dans l’esclavage ». Charles de Gaulle  sombre dans une colère noire. Il instime l’ordre sur le champ à tous les Français de Guinée de boucler leurs valises. Proclame l’indépendance de la Guinée quelques jours plus tard, le 3 octobre 1958. Charles de Gaulle se retrouve ainsi, an Afrique noire, avec deux cailloux dans la chaussure, la Guinnée Conakry désormais indépendante, et le Cameroun sur le point de l’être. Le 24 octobre 1958, le haut-commissaire de la République française à Yaoundé, Xavier Torre, dépose sur le niveau de l’Assemblée Législative, un projet de date de proclamation de l’indépendance du Cameroun : le vendredi 1er janvier 1960. Celle-ci est adoptée par une assemblée aux ordres, car toutes les autres dates que des élus camerounaise non membres de l’UC, le parti d’Ahmadou Ahidjo avaient proposées, avaient été déclaigneusement rejetées. Au nombre de celles-ci, le 1er janvier 1959, préconisé par Tsalla Mekongo Germain, président du groupe des démocrates camerounaise.

En cette fin d’année 1958, tous les dirigeants africains qui avaient voté « Oui » au référendum de Charles de Gaulle, en craignant des représailles de rapport pour eux-mpemes, et pour leurs pays respectifs, observent le gouvernement français et font une découverte bouleversante. Autant la Guinée est sévèrement punie pour avoir voté « Non » au référendum, donc obtenu son indépendance autant le Cameroun, pour ce qui le concerne, évolue tranquillement sans représailles aucunes vers la proclamation de celle-ci. Le 1er janvier 1960 se présente ainsi comme un jour de confusion totale dans les autres pays désormais membres de la communauté française, c'est-à-dire qui venaient de refuser l’indépendance. Dans les jours qui suivent, c’est un lot de récriminations qui se mettent à pleuvoir sur la table de Charles de Gaulle. Elles lui posent l’embarrassante question suivante : « pourquoi pas non ? Le Cameroun serait-il une exception, et si Oui, pour quelle raison ?

La suite, ou la connait. Le journaliste français Jean Lacouture dans la biographie de Charles de Gaulle révèle que ce dernier agacé par les démarches pressantes des autres pays afriacaine qui désiraient à leur tour vivre l’indépendance ainsi que venait de le faire le Cameroun, s’était écrire désespéré : « ils nous quittent tous ». Le 27 avril 1960, le Togo qui était également un territoire sous tutelle des Nations Unies voit son indépendance enfin proclamé – quatre mois après le Cameroun. Puis, en août, c’est au tour du reste des pays membres de la communauté française : Dahomey (Bénin), Sénégal, Côte d’Ivoire, Tchad, Gabon, Congo-Brazzaville, Madagascar, etc.

On le voit bien, c’est Ruben Um Nyobé qui à déclenché tout ce mouvement au cours de la fameuse nuit du 18 au 19 décembre 1956. Cela mérite d’être ou des camerounais.

 

Enoh Meyomesse

 

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